Recherches [Gloria]

Le réveil affichait trois heures du matin et Gabriel n'avait quasiment pas dormit de la nuit. Alors qu'une nuit tout à fait convenable était en vue un élément vint la perturber, la soeur de Gabriel commencait à avoir une très grosse monté de température et elle avait un énorme douleur à la tête comme si un marteau tapait très fort à l'intérieur tel était les propos que lui avait tenait sa soeur. Emily suait tellement que c'était à se demander comment elle ne s'était pas vider toute l'eau de son corps. Gabriel était donc au chevet de sa soeur pendant toute la nuit pour s'occuper d'elle, il lui avait fait prendre la température de son corps et elle en fut allucinante car le thermomètre avait explosé après avoir atteint largement plus de 40 degrès chose que Gabriel n'avait jamais vu chez sa soeur ni chez personne d'ailleurs. De plus durant toute la nuit elle faisait des cauchemars et du coup Gabriel s'était installé juste à côté d'elle pour mieux sans occupé et n'avait pas fermé l'oeil de la nuit. Il lui donna les cachés qu'il pouvait pendant plusieurs jours mais à vrai dire la situation ne s'arrangeait pas et même plutôt elle s'aggravait au fil des jours. La troisième nuit était affreuse il pris donc la décision d'aller chercher des informations pour essayer de trouver un remède à cela. Il ne pouvait pas l'ammener à l'hopital car celui ci avait fermé ses portes depuis le début de la guerre et aujourd'hui était complètement ravagé. Il prit donc la décision d'aller à la bibliothèque mais avant il prit le soin de mettre à la disposition de sa soeur tout ce dont elle avait besoin pendant son absence.

Deux heures du matin, il était fatigué car il n'avait pas fermé l'oeil depuis 3 jours déjà, mais il quitté la chambre avec une assez bonne lucidité, en tout cas assez pour savoir ce qu'il devait faire. Et en plus de sa fatigue se n'était pas vraiment le moment de sortir en pleine nuit avec tout ce qui pouvait se balader dans les rues à cette heure ci mais il n'avait pas vraiment le choix et il le savait très bien. Encore pire la bibliothèque se situé dans une zone qui a essayer et reçoit encore d'énorme combat, c'est donc dans la discrétion la plus grande qu'il traversait la ville pour rejoindre le batiment en esseyant de ne pas se faire remarquer. Il fit le plus vite qu'il pouvait et s'est au environ de trois heures du matin qu'il arriva devant l'immeuble immense. A l'intérieur tout était éteint bien évidemment et les façades étaient très dégradés par toutes sortes d'impacts qui avaient complètement abimé le batiment qui avait était abandonné au début des conflits lui aussi mais un grand nombre de livres contenant des informations précieuses pouvait encore y être tandis qu'à l'hopital il avait complètement était vandalisé et dévalisé par tout le monde. Il monta les quelques escaliers qu'il valaient avant d'atteindre la porte d'entrée principale mais après réflexion il fit marche arrière car il se méfiait de quelques choses, il pensait fortement que certaines choses avait pu se réfugier la dedans et donc préférait éviter de rentrer par l'entrée principal. Il contourna donc le batiment et passa par une porte sur le côté.

A peine entrée le une chose se faisait remarqué dessuite et une assez inquietante puisque le batiment était gigantesque mais il était plongé dans l'obscurité et dans un silence le plus total pour le moment. Cela lui faisait certes un peu peur mais il devait quand même y aller pour sa soeur. Il chercha le coin qui parler de toutes les maladies et choses de ce genre puis une fois trouver commenca à chercher le plus possible de livres qui pouvaient parler des symptômes que pouvaient avoir sa soeur. De temps en temps certains bruits se faisaient entendre par les échos du batiments. Des bruits du genre à vous faire croire que vous n'êtes pas seul, et qui vous inquiete de plus en plus mais à ce moment vous voyez passer un chat croyant que c'est lui qui faisait tout ce bruit et cela vous soulage, mais pour Gabriel cela ne marchait pas du tout et peut-être tant mieux car il restait sur ses gardes et se méfiait de ce qui pouvait arriver en cette période très sombre. Malgré tout il continua à chercher et à prendre les bouquins qui pouvaient lui servir et ne s'arrêta pas encore alors que cela faisait déjà presque une bonne heure et demie qu'il était là dedans mais il continuait avec toute sa détermination en pensant très fort à sa soeur. Mais à côté les bruits devenaient de plus en plus fréquents et sourd à la fois.

Quelle était-il finalement ? Pour dire vrai, Gloria se moquait bien qu’il fut minuit, trois ou cinq heures du matin, car rien n’avait de l’importance mise à part elle-même et tout ce qu’elle voulait entreprendre. Cette méthode de fonctionnement semblait, en effet, fortement égoïste, mais cela lui permettait également de ne pas se soucier de vaines futilités qui lui auraient assené des centaines sinon des milliers de petites questions existentielles futiles et presque sottes. La nuit avait pris possession du « Caniveau des Chiens Errants » - parce qu’elle avait ainsi rebaptisé la « Cité des Anges » - et elle ne se sentait pas mieux que lorsque son environnement revêtait cette noirceur abyssale qui lui rappelait joyeusement celle de son âme, sinon de son cœur. Caméléon de tous les instants, Gloria se sentait partout chez elle, et en même temps nulle part, elle vivait de jour comme de nuit, elle errait, elle marchait, elle tuait et elle torturait et elle était toujours dans un élan psychologique positif. Et pour faire tout cela, elle n’avait jamais eu besoin d’une heure précise. Finalement, peut être n’avait-elle plus pour seuls repères temporels que ceux du jour et de la nuit.

En tout impunité et illégalité – si l’on pouvait dire ainsi sur les terres du chaos – Gloria arpentait les larges rayonnages de la bibliothèque, d’un regard qui se voulait à moitié convoiteur à moitié absent. Elle n’avait eu aucun mal à pénétrer les lieux, même si elle avait eu à combattre un lycan s’étant égaré par ici. « Egarer » était le terme qu’elle avait choisi car elle ne songeait pas un seul instant qu’un lycan ait pu venir dans un tel endroit pour lire, ou apprendre quelque chose. Elle ne dénigrait aucune race, mais elle n’avait jamais vu un loup-garou se joindre à une bibliothèque pour y apprendre ou y chercher quoi que ce soit. Un lycan était sournois et obéissait surtout à son instinct. Quoi qu’il en soit, l’affrontement s’était terminé comme n’importe quel affrontement avec Gloria : par son succès. Ce n’était pas de la prétention et encore moins de la vanité. Elle savait pertinemment qu’elle devait sa force et son savoir aux années de plus qu’elle avait sur tous les pratiquants de la magie, noire ou blanche. Elle connaissait les racines de la sorcellerie, mais cela ne l’empêchait jamais de vouloir en apprendre de nouveau. Elle pouvait créer des sortilèges, elle pouvait inventer des potions, comme beaucoup de sorciers, mais elle était loin d’être omnipotente pour autant, si bien que sa présence venait trouver une explication logique et excusable en soi.

Depuis maintenant plus d’une heure, Gloria ouvrait quelques ouvrages qu’elle jetait ensuite par-dessus son épaule, sans prendre soin de les remettre à leur place. Elle n’avait sans doute pas beaucoup de respect mais elle n’avait pas envie non plus de perdre inutilement son temps. Quasiment personne ne venait ici, si bien qu’elle n’avait pris aucune peine de s’entourer de quelques sortilèges de défense ou de surdité. Elle aurait pu mettre des barrières, elle aurait pu s’affliger de quelques boucliers, elle aurait pu assourdir ses mouvements, ses actions et réactions, elle aurait pu devenir invisible, elle aurait pu tout faire à force de sorts divers issus de la « magie noire » mais elle n’en fit rien. Gloria avait sans doute un peu trop confiance en son environnement, mais elle savait aussi qu’elle aurait bien le temps de savoir si quelqu’un s’approchait d’elle. Qu’il essaie seulement ! Elle se promettait dans un sourire de satisfaction perverse que celui ou celle qui l’oserait finirait comme ce minable petit lycan : en un tas de poussière cramoisi, dispersé au rythme de la climatisation naturel des fenêtres ouvertes sur la nuit.

Dans cette obscurité la plus total le silence devrait régnait normalement mais à chaque des nouveaux bruits arrivaient encore et encore, aux oreilles de Gabriel ces bruits se faisaient de plus en plus fort perturbant complètement son attention sur les livres qu'ils recherchaient. Il faisait désormais plus attention à ce qui l'entouré et à ces bruits qui le stressé de plus en plus qu'aux livres de la bibliothèque, c'est bien normal car dans ce genre de situation la peur peu envahir de très nombreuses personnes comme lui. Ces bruits étaient maintenant régulier mais de plus en plus fort au fil des minutes comme si ces bruits se rapprochaient de lui mais la régularité finalement lui en fit perdre l'inquietude au fur et à mesure lui permettant de totalement se reconcentrer sur ce qu'il devait chercher pour sa soeur. Paf ! Un dernier bruit encore plus fort à ses oreilles que les précédents puis le silence reigna dans la bibliothèque. Plus aucun bruit, Gabriel ne mis pas très longtemps à s'en rendre compte alors il s'arrêta net sur place pour ne plus faire le moindre bruit lui même, il arrêta de regarder les étagères mais jeta un coup d'oeil tout autour de lui. Bien sûr il ne pouvait pas voir très loin dans cette obscurité qui était presque la plus totale. Seul la lumière que renvoyé la Lune et qui passait à travers les petites fenêtres lui permettait d'apercevoir son entourage mais pas grand chose tout de même.

Il décida de poser les livres qu'il avait pris dans un coin où il était sûr de se souvenir et de retrouver avant de commencer à s'éloigner du centre de la pièce car les étagères auxquelles il se situait étaient celles du milieu de la bibliothèque. Il longeait les murs de la salle le plus discretement possible dans le silence presque absolue et guettait un peu partout autour de lui à l'affut du moindre bruit. Toujours en train de marcher silencieusement le bruit incessant de tout à l'heure se remit en marche se qui fit légèrement sursauter Gabriel. Il était sur ses gardes en permanence mais était très fatigué de ces trois jours qu'il avait passé sans dormir et perdait de plus en plus de sa lucidité. Du coup plus il avancait et plus ses pas et tout ses mouvements d'ailleurs devenaient lourd et surtout de plus en plus bruyant. Il avait beau marcher un peu partout à cette étage de la bibliothèque il ne trouvait rien alors il retourna en arrière pour retrouver ses livres. Il était maintenant sûr que les bruits ne venaient pas de son étage mais il pensait bien que cela pouvait aussi provenir d'au dessus ou d'en dessus de lui mais il n'était plus assez lucide pour préciser exactement d'où sa venait. Il était grand temps pour lui qu'il rentre chez lui pour examiner les livres qu'il avait pris.

Il retourna donc à l'endroit où il avait posé ces quelques bouquins et en pris quelques autres en plus et descendit les escaliers. La fatigue commencait à prendre le dessus, tellement qu'il en fit tomber trois ou quatre livres quasiment en même temps se qui fit un bruit assez conséquent pendant une à deux secondes et qui raisonna un peu partout dans le batiment. Il se dépacha donc de ramasser les livres sur le sol, et de descendre bien plus vite les escaliers quitte à faire plus de bruit par peur que quelque chose vienne vers lui. Ces escaliers lui paressait interminable à descendre et enfin quand il arriva devant l'entrée principale ou plutôt la sortie dans ce cas là il vit une espèce de bête, plus précisemment un lycan dans ce cas là qui gisait complètement sur le sol et perdait tout son sang. Il en resta un peu sans réactions au début, immobile en plein milieu lors qu'il entendit comme des bruits de pas derrière lui alors il s'écarta immédiatement du milieu en faisant le moins de bruit possible et alla se mettre entre une étagère et un mur pour ne pas se faire voir car il avait l'impression que quelqu'un n'était pas loin du tout. Impression qui fut confirmé par des bruits de pas non loin de lui dans la direction du lycan mais il n'arrivé pas très bien à disctinguer de silouhette dans l'obscurité.

- Sorcellerie de l’époque pré renaissante.

Sa voix perçant l’intérêt, mais murmurant sa satisfaction, Gloria s’arrêta dans son obstination à jeter tous les ouvrages qu’elle trouvait pour s’arrêter quelque peu dans son élan forçant le désordre, prenant un instant racine sur le lieu même, ouvrant le livre et en feuilletant quelques pages. Elle prêta un regard plus ou moins intéressé, même si les trois quarts de ce qui y était inscrit n’avait pas de secrets pour elle ou ne l’intéressait pas. Le reste préconisait de nouvelles sortes d’herbes pour les potions, des herbes qui avaient désormais été remplacées par d’autres à cette époque contemporaine, étant donné que la pollution des artifices humains avait détruit plusieurs espèces. Désormais, on était même capable de synthétiser certaines souches d’herbes et de plantes, si bien qu’elle pût également jeter cet ouvrage, comme tous les autres. Il résonna du même bruit sourd sur la moquette installer à cet étage. Cela permettait d’ailleurs aux talons aiguilles de Gloria – car elle avait une tendance fétichiste à ce sujet – de n’émettre que des bruits étouffés, et presque imperceptibles.

Alors qu’elle pensait être maintenant seule, étant donné qu’elle avait annihilé le peu de présence qu’elle y avait trouvé, Gloria fut interrompu par la reprise de son carnage des rayonnages par un bruit sourd mais fort venant d’elle ne sut trop où sur l’instant. Elle s’arrêta dans son élan qui consistait à envoyer un pavé de cinq cent pages voltiger un peu plus loin, releva la tête, et scruta l’obscurité aveuglante. Elle ne vit rien. Ce ne fut pas pour autant qu’elle allait s’en satisfaire, et d’humeur joueuse comme elle l’était souvent, Gloria n’avait pas dit son dernier mot. Quelqu’un se trouvait ici et elle venait tout juste de décider qu’elle allait se mettre en chasse et trouver ce trouble-fête, qui allait devenir le petit jeu pervers de cette heure tardive. Elle prit donc soin, pour la seule fois, de ranger ce précieux volume à sa place, ou presque, et elle s’élança vers la porte menant aux escaliers. Avançant d’un pas vif, elle ne mit guère plus d’une ou deux minutes.

Gagnant les escaliers, ses talons se mirent à résonner sur le carrelage venu remplacé la moquette. Elle ne se souciait pas d’être entendue, principalement parce qu’elle était fière et forte de sa position et qu’elle s’attendait à être attaquée d’une minute à l’autre. Descendant gracieusement, et peut être d’un brin un tantinet trop provocateur les marches, Gloria scrutait les recoins obscurs que son regard humain ne lui permettait pas de distinguer nettement. Elle ne pouvait être plus décontractée, même si la situation ne semblait pourtant pas confortablement. Elle descendit ainsi quelques escaliers, sans savoir combien, sans savoir pourquoi, jusqu’à ce qu’elle tombe, ou plutôt que ses yeux tombent, sur un lycan ensanglanté, étalé sur le sol, se vidant de son sang, visiblement à l’agonie. Un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres et elle s’approcha de son pas impérieux vers lui. Elle l’étudia ainsi fait, mais elle ne fut pas satisfaite sur l’instant. Perdant son sourire, elle murmura un sortilège de présentation, destiné à lui indiquer toute présence d’être vivant. Evidemment, elle était méfiante, ce n’était pas un être quasiment mort comme lui qui avait fait un tel vacarme. Elle en oublia de mettre fin aux souffrances de cette bête lorsqu’elle sut que quelqu’un était là. Sans tourner la tête, elle énonça :

- On joue à cache-cache, et je finis par mettre cet endroit à feu et à sang, où l’on se présente ?

Il restait sagement dans son coin faisant le moins de bruit possible pour ne pas se faire remarquer, et essayait du mieux qu'il pouvait d'observer cette personne ou cette chose il n'en savait trop rien à cause du noir qui se tenait à côté du lycan perdant presque tout son sang et étant aux portes de la mort. Que cette chose ci soit prête à mourir cela ne le dérange pas plus que ça car il sait de quoi ces bestioles sont capablent de faire et donc il préfère les voir morte plutôt qu'en train de tuer. Mais à ce moment là ce qui l'inquietait plus qu'autre chose c'était de voir une silhouette se tenir à côté du lycan et qui n'avait l'air de ne pas trop bouger mais il n'en était pas sûr car dans ce noir presque total il y était très difficile de voir quelque chose. Il se demandait donc si s'était celui ou celle qui se dressait au milieu de la pièce qui avait massacré ce lycan et si s'était le cas il espérait en aucun cas que ça lui arrive à lui aussi, même s'il savait très bien qui avait les moyens de se défendre il s'en méfiait tout de même car il a toujours était une personne très méfiante et faisant confiance à très peu de monde.

Tout à coup il entendit des paroles qui avaient l'air de provenir de l'individu qui se tenait à première debout et immobile à côté du lycan. D'après les paroles il pensait donc avoir à faire à un humain bien entendu quoi qu'on est jamais sûr mais aussi se fut une voie grave qui s'exprimer sur le coup mais cela n'avait pas trop l'air d'être masculin mais plutôt féminin mais on n'ait jamais trop sûr de se que l'on avance alors il ne tira pas de conclusion trop rapidement. Mais en tout cas la contenue du message n'avait rien de très amical, se qui faisait hésiter Gabriel sur ce qu'il allait faire. Allait-il se montrer comme lui demander son interlocuteur au risque de se faire attaqué ou allait-il continuer à se cacher et voir l'individu mettre sans dessus-dessous la bibliothèque, ce qui en général lui déplait fortement de voir un lieu public complètement ravagé. L'hésitation prit quelques secondes, un temps de réflexion à la fois petit mais aussi très long dans ce genre de situation. Finalement il prit la décision de prendre la parole en se mettant à marcher.

- Pourquoi devrions nous nous présenter ? Qu'est ce que vous me voulez ?

Tout en parlant il s'était donc mis à marcher discretement pour changer de place en ne faisant casiment aucun se qui ne s'entendait pas à l'oreille humaine, il fallait donc avoir une ouïe surdeveloppé pour entendre ce genre de déplacement qu'il a apprit à faire depuis le début de la guerre à Los Angeles pour éviter de se faire remarquer car il déteste les conflits. Il changeait donc de place car il savait très bien que quelqu'un pouvait repérer où il se trouvait par une indication vocale, il n'était donc pas du tout dupe, mais en tout cas il avait bien confirmé sa présence à la personne présente dans la pièce car il pensé que celle-ci était très sûr de sa présence. Une fois qu'il se retrouvait dans un autre coin en évitant la reflet de la Lune pour ne pas se faire voir il épier le moindre geste qu'il pouvait apercevoir de la personne dont il savait à peu près où elle se situait dans la pièce et attendait calmement une réponse.

- Pourquoi ?

Dit-elle d’une voix perçant le profond amusement. Gloria sentait qu’elle allait pouvoir se distraire un petit peu en cette nuit des plus prometteuses. Elle savait d’ores et déjà qu’elle allait commettre un meurtre, mais ce ne serait pas contre cet inconnu. Au moins, pas pour le moment, sauf si, évidemment, le compteur de victimes venait à passer de un à deux. Sans cela, elle cherchait surtout à savoir ce qu’il se passait autour d’elle, et surtout comment elle allait pouvoir réagir. Déjà, elle lui devait une réponse mais ce n’était jamais de son goût de répondre sur le vif, si bien qu’elle laissait toujours un moment de silence et de secret planer avant d’apporter ce qu’on lui avait demandé simplement. Gloria était une exécrable interlocutrice, parce qu’elle aimait mener la conversation selon son rythme. Elle finissait toujours, néanmoins, par concéder la réplique :

- Je ne vous veux rien, sauf peut être …

Gloria porta deux doigts à ses lèvres et murmura de nouveau quelques mots jusqu’à ce que le sortilège prenne effet et qu’il disperse dans la vaste pièce une lumière vive et aveuglante. Il ne fallut que quelques secondes supplémentaires pour que le faisceau ne se calme quelque peu et prenne une teinte plus tamisée, au point que les lieux soient éclairés juste comme ils l’auraient été en plein jour, toute fenêtre ouverte. Elle pût ainsi faire un tour sur elle- même, et trouver l’inconnu, tapi dans un coin. Elle lui adressa un large sourire satisfait, mais elle ne dit rien de plus. En tous les cas, pas sur le vif. Elle l’observa un instant avant d’émettre, ce qui ressemblait à, un jugement. Disons seulement qu’elle faisait preuve d’un tant soit peu de sens critique :

- Parce que visiblement vous me craignez.

Elle émit un sourire plus que satisfait. Il ressentait le besoin d’être méfiant pas de la craindre mais Gloria savait qu’en parlant ainsi elle susciterait donc une répartie plus ou moins certaine. Visiblement, elle n’avait pas envie de le tuer. Pourquoi l’aurait-elle fait ? Certes, elle tuait facilement et sans états d’âme mais il lui fallait un tant soit peu de raison. En général, c’était par esprit de vengeance ou de dégoût. En repensant ainsi, elle jeta un regard à ce lycan à l’agonie, et elle prononça quelques mots en le désignant du doigt. La combustion spontanée fut quasiment immédiate et elle pût reporter son attention sur son interlocuteur. Dans un sourire, elle reprit :

- Vous me dites qui vous êtes ou dois-je l’apprendre par moi-même, et ce sera … « très » douloureux.

Il attendait toujours tranquillement dans un coin en faisant en sorte que sa respiration soit la moins bruyante possible lorsqu'il entendit son interlocuteur reprendre la parole pendant un temps très bref, juste de quoi répéter la question, faisant monter la pression sur Gabriel car après un seul mot un nouveau silence s'installa. Il n'aimait pas du tout la tournure que commencait à prendre cette conversation si l'on peut appeler ça une conversation bien entendu mais ces blancs que mettait son interlocuteur entre chaque parole l'inquietait grandement. Il était donc sur ses gardes et d'un côté près à bondir et à se défendre au cas où mais d'un autre côté la fatigue lui faisant perdre toute sa lucidité par moment. Enfin se disait-il juste après que la personne ait reprit la parole mais pour s'arrêter en plein milieu de sa phrase se qui fit déchanter Gabriel surtout lorsque la suite arriva. Un flash aveuglant frappa toute la pièce mais aussi et surtout les yeux de Gabriel qui se trouvait à ce moment même dans un état de fatigue incroyable. Ce flash se dissipa mais une lumière resta présente dans la salle, comme si on était en plein jour d'été sous un beau soleil. Malgré cela il mit un peu de temps avant de réprendre ses esprits. Puis il entendit à nouveau la même vois lui parler, alors il releva la tête pour voir qui était en train de lui parler. Ses premières impressions avaient été les bonnes car s'était bien une femme qui se dresser en face de lui, une humaine à première mais qui avait l'air de pratiquer la magie car après le flash aveuglant qui maintenant d'illumine la pièce elle murmura quelque chose et le lycan qui perdait tout son sang au sol ne fut que cendres et poussières en l'espace d'une seule petite seconde.

La même question que tout à l'heure revint de la bouche de la femmequi parraissait plutôt assez jeune, elle lui demandait à nouveau de se présenter en le menaçant en plus. Mais à vrai dire même malgré la fatigue que pouvait avoir Gabriel il n'avait pas peur de ses menaces car il savait se défendre et il en avait les moyens, il se tenait sur ses gardes systématiquement et il avait déjà mis en place autour de lui un bouclier très léger qui ne se voit pas à l'oeil humain.Il resta immobile comme si il était une proie très facile avant de répliquer avec le peu de lucidité qui lui restait.

- Vous craindre ? Vous venez de me donner une raison de plus de me méfier avec votre tour de passe passe.

Que faisait-il ? Est-ce qu'il la cherchait en ne répondant pas à sa question et en lui donnant des arguments avec ? Ou était-il bien simplement trop fatigué et trop peu lucide ? Même lui n'en savait rien, alors peut-être un peu des deux. Mais en fait la raison était bonne, car pendant la guerre il en avait vu des choses monstrueuses et des tours comme celui-ci et aujourd'hui il a apprit à se méfier et surtout à ne pas se plier aux exigences que souhaient les malfaiteurs. Aujourd'hui il était un peu dans la même situation et ne comptait pas se laisser faire encore une fois. Il se tenait prêt aussi bien à se battre comme il a pu apprendre pendant cette sombre époque ou aussi bien à partir en courant après l'aide de potion qu'il avait dans ses poches et qui pouvait l'aider à se dissimuler pour mieux partir. Mais pour le moment pas question de s'échapper de la bibliothèque car il devait partir avec les livres et se serait difficile s'il devait le faire dans la précipitation. Alors il esseya dans savoir un peu plus sur les intentions de la personne qui se trouvait en face de lui.

- Pourquoi voulez vous savoir qui je suis ?

- Tour de passe-passe ?

Un sourire malsain emprisonna les lèvres de Gloria, qui répandait une vivacité de sadisme au travers de ses lèvres comme si chaque mot prononcé avait pu dynamiser son taux d’adrénaline et fait monter sa pression de façon anormale. Il ne lui fallait pas grand-chose pour se délecter de tout et rien, et le fait que cet homme la considère comme une simple manipulatrice de « tours de passe-passe » en disait long sur ses connaissances. De surcroît, il ne la connaissait pas du tout, ne savait rien d’elle, à commencer par ce dont elle était capable. Eclairer une pièce était de la sorcellerie élémentaire, et s’il n’en était que seulement méfiant, alors il perdait son temps. Gloria était en mesure de le désintégrer de la même façon que le lycan en moins de temps qu’il ne faut pour dire « passe-passe », et bouclier ou non, ce n’était pas un léger sortilège qui lui faisait peur. Des millénaires de magie, de formules et de potions battaient dans ses veines. Qui pouvait réellement penser lui résister ?

- Pourquoi ?

Gloria se délectait seule des propos jetés à la volée par son interlocuteur. Il était visiblement perturbé, mais elle ne fut pas sûre que cela lui soit entièrement dû. En tous les cas, elle comptait bien mettre fin à ce petit jeu de « chat et souris » qui commençait à devenir ridicule à force qu’il tourne en rond au lieu de lui répondre tout simplement. Etait-ce trop demandé ? Visiblement, oui, mais ce n’était pas pour autant qu’elle allait en rester là. Il posait beaucoup de questions mais ne répondait que trop peu, et même malgré lui, il les lui concéderait à un moment ou à un autre. Pourquoi ne pouvaient-ils pas tous être coopératifs ? Pour une fois qu’elle ne voulait pas tuer un nouvel interlocuteur sur le champ. Elle lui sourit, et reprit :

- Peut être parce que lorsque l’on rencontre quelqu’un on se présente, non ? C’est la moindre des politesses à mon souvenir.

Et elle sourit de plus bel. Elle s’amusait rien de plus. Elle pensait parfaitement ce qu’elle disait mais ce n’était pas pour autant qu’elle cherchait réellement à avoir une réponse, car, après tout, cela ne changerait rien à l’issue de ce petit entretien. Elle ne pensait pas le tuer, elle ne tuait pas sans raison, sauf s’il venait à l’attaquer, auquel cas, il pouvait d’ores et déjà prendre ses mensurations, Gloria était une froide et persévérante rancunière, et mieux valait l’avoir dans ses amis que dans ses ennemis. Enfin, vu qu’elle n’avait aucun ami, elle devenir rapidement une menace pour tout et pour tout le monde, surtout avec son esprit destructeur.

Gabriel était bien trop fatigué cette nuit là, il savait très bien qu'il ne pourrait pas échapper à cette femme toute la soirée si celle-ci venait à encore le questionner ou à le mettre sous pression. Il se disait ça car il avait observé le visage de la femme qui pouvait en dire long sur sa personnalité. Avec ce sourire elle ne semblait pas être des plus innoffensive et pas des plus docile, elle dégageait aussi une très grande séreinité qui avait pour effet de perturber légèrement Gabriel dans ses choix mais ce n'était rien comparé aux abérations que peuvent lui faire commettre la fatigue car il est avant tout humain et n'est pas inffaïble devant des personnes des plus forte et celle-ci pouvait en être une vu la facilité qu'elle avait eu pour accomplir ses sortilèges sans le signe de doute. C'était donc une personne très sûr d'elle qu'il avait en face de lui et quant à lui dans ses moments de lucidité il se rendait bien compte que l'issue de cette rencontre était déjà presque scellé, il savait qu'à un moment ou a un autre il devrait parler, mais certains moment lui faisant perdre les pieds et le faisait encore plus tourner en rond. Tout ceci pouvait être très dangereux pour lui, car il pourrait vite énerver son interlocuteur qui pourrait en contre partie le faire souffir, enfin bref lui faire du mal. D'ailleurs il continuer à ne pas répondre à certaines des questions que lui poser la jeune femme, pourquoi, il ne le sait pas toujours puis quand elle lui donna l'explication de pourquoi fallait-il se présenter alors là il n'hésita pas une seconde et prit la parole dans la foulée.

- La politesse je veux bien, mais quand je vous vois à côté de ce lycan que vous n'avez pas hésité à ...

Il se stoppa net dans ses paroles car il venait d'avoir eu une idée, non par pour se sortir de cette situation qui n'était pas du tout confortable mais c'était pour le bien de sa soeur à laquelle il avait pensé dans ce moment difficile. Effectivement lui qui était venue à la base pour l'aider elle se reprit en main pour accomplir son objectif et pour sa rien de mieux peut-être que cette jeune femme qui était en face de lui, elle pourrait peut-être l'aider plus tard enfin c'est se qu'il pensait. Mais pour qu'elle l'aide il fallait donc qu'il lui parle et réponde à certaines de ses questions au lieu de la faire tourner en rond avec ses réponses. Il devait donc s'intéresser davantage à la conversation ou du moins faire semblant de s'y interesser mais il devait parraitre plus enclin à discuter s'il voulait pouvoir obtenir quelque chose, car pour lui à ce moment là il ne voyait pas d'autres solutions aux deux problèmes que sont sa soeur et le fait qu'il soit coincé ici. Alors seulement quelques secondes après s'être arrêté de parler il se remit à discuter.

- Vous avez certainement raison, alors bon moi c'est Gabriel. Et maintenant j'espère que vous me ferai aussi part de votre identité non ?

Il avait donc maintenant une excellente raison de discuter et un objectif bien précis dans sa tête, pouvoir gagner la confiance de cette personne pour pouvoir lui demander un service par la suite. Dans le passé il n'était pas de ce genre à essayer de manipuler en quelque sorte les personnes mais depuis le début des conflits il a apprit à faire avec car il savait pertinament que pour s'en sortir il n'y avait pas des milliers de solutions et celle-ci en était une comme d'autres, mais c'était celle qu'il avait apprit à maitriser le mieux. Mais d'un côté il était aussi inquiet sur se que pouvait réaliser cette personne notemment avec le lycan dont elle l'a carbonisé, mais il se demandait si s'était bien elle qui l'avait amoché jusqu'au point où il se vide de son sang avant alors pour continuer de discuter il le lui demanda même si se n'était pas forcément une très bonne question à lui poser, car voulait-il vraiment connaître la réponse, il n'en était pas sûr du tout.

- Dites-moi c'est vous qui avez salement amoché ce lycan avant de faire de lui cendres et poussières ?

- Mais bien sûr. L’on m’appelle Gloria.

Et elle prononça son pernicieux sourire. Premièrement parce qu’elle n’avait aucun complexe à être de cette cruelle prétention à se présenter de telles manières alors qu’elle n’en avait pas l’utilité, et ensuite parce que s’il voulait réellement jouer, ils allaient être deux. Qu’elle ne soit pas très intelligente ou très lucide, c’était bien évidemment envisageable, mais n’était-elle pas elle-même une manipulatrice hors pair ? Ce pauvre Gabriel venait de se lancer à corps perdu dans une manœuvre qui n’aurait aucun fruit, mais il gardait néanmoins un certain avantage : elle ne savait pas pourquoi il le faisait. Les raisons pouvaient en être multiples, mais le fait qu’il se soit rendu si vite aussi enclin à répondre ne le rendait pas du tout intègre. Elle le lui apprendrait un peu plus tard, au moment où elle apprendrait la raison pour laquelle il essayait.

- Je suis sorcière, je suis tueuse, et sociopathe, dit-on.

Elle n’émettait aucune certitude venant d’elle-même, et c’était l’avantage de jouer des mots. De dire « qu’on l’appelait » plutôt que « je m’appelle » ou « dit-on » plutôt qu’une simple information ne la rendait pas subjective, soit prétentieuse. En somme, en quelques mots, Gloria se plaisait à changer le sens intrasèque de chaque phrase. C’était l’art et la manière d’être exaspérante, et, en même temps, totalement elle-même. Il tentait de la manipuler, elle n’allait tout de même pas lui dérouler le tapis rouge jusqu’à son intellect. Elle lui souriait toujours, et même lorsqu’il posa sa question, qui était en bonne partie fortement inappropriée à l’instant, elle prolongea son sourire, le laissa persister, et répondit même :

- Je ne m’en souviens pas, non.

Gloria savait ce qu’il entendait par là, mais Gloria aurait su si une autre forme de vie avait été dans les parages mis à part eux. Or, son sortilège ne l’avait mis en évidence que lui. Elle était donc assurée que le quasi meurtrier de cette infâme bête, aberration de la nature humaine, n’était plus là depuis un moment. Ou alors, peut être même que le lycan était venu chercher refuge ici, et qu’il n’avait pas su se faire soigner en temps voulu. De toute façon, il était mort, et ce n’était pas elle qui allait le plaindre. Elle ne supportait pas toutes ces vermines agressives et meurtrières, tueuses d’hommes. Elle avait d’ailleurs manqué une fois de se faire mordre par un loup-garou, il y a bien des siècles, si bien que depuis, elle les tuait systématiquement.

Quelle façon étrange de parler de soi-même pensait Gabriel, mais s'est ainsi qu'elle parlait d'elle et çà avait plutôt l'air de lui plair aussi étrange que cela puisse parraitre alors bon. Il savait à son tour comment elle s'appellait. Mais elle ne s'arrêta pas à son prénom uniquement elle enchaina par trois caractéristique bien à elle dont il en était sûr lui aussi, d'une part sorcière il le savait grâce aux petits tours de magie dont elle avait usé, ensuite tueuse, oui de la façon dont elle avait tuer le lycan et sociopathe certainement vu comment elle parlait d'elle avec une autre personne et aussi les menaces qu'elle a utilisé pour essayer de le faire parler. Quant à lui ne comptait quand même pas lui dévoiler comment il était car il n'avait pas cette prétention d'être un être au dessus comme pouvait le laisser penser le langage de Gloria et sa gestuelle. Par la suite il brûlait d'envie de lui répondre sur les adjectifs qu'elle avait employé pour la qualifier alors il ne se priva et montra aussi qu'il pouvait avoir une petite pointe d'humour quoi que cette fois ci ce n'était il ne parla pas vraiment pour cette raison là.

- Et ont-ils vraiment tord de vous qualifier comme ça ?

Voilà il avait enfin casé se qu'il voulait en moins de deux et plus vite il disait se qu'il avait dans la tête plus vite il en était débarassé et ce n'était pas pour lui déplaire cette fois ci. Puis il continua d'écouta Gloria pour entendre sa réponse et il était plutôt satisfait que se ne soit pas elle qui ait fait morfler le lycan car il n'espérait pas trop qu'elle soit comme ça pour ne pas qu'elle lui fasse la même chose. Il fut aussi soulager quand il la vit arrêter de parler car pour une fois elle ne lui avait pas posé de question et il en était tout heureux car il ne voulait pas trop répondre mais il ne laissa rien apparaître de ses émotions sur son visage qui resta impassible. Après la satisfaction, la réflexion arriva et il se demanda alors si se n'était pas elle qui avait massacré de lycan d'une part qui l'avait fait, mais ça pour le moment il n'en fit rien, et d'une autre part alors pourquoi elle était là.

- Et sans indiscrétion qu'est vous venue faire à la bibliothèque ?

On aurait dit qu'il lui parlait comme si elle n'avait rien fait de compromettant avant, alors qu'elle l'avait quand même menacé, puis avait achevé un lycan et pour finir elle avait ce sourire mesquin sur les lèvres qui avait tendance à agacer et à énerver Gabriel car il ne surpporté pas en général les gens prétentieux. Puis attendant la réponsa de la jeune femme il repensait à sa question qui après réflexion n'était pas très bien placé car la question pourrait aussi bien lui être retourné et étant donné qu'il ne voulait pas trop dévoilé ce qui il était, il espérait fortement qu'elle ne pense pas à lui poser cette même question. C'est donc avec anxiété qu'il attendait la réponse.

Gloria ? Prétentieuse ? C’était une plaisanterie ! Elle était cent fois pire que prétentieuse, car elle ne cherchait pas à ce que l’on approuve ce qu’elle disait, elle l’imposait comme une vérité fondée et insatiable, quelque chose de prouver par sa valeur intrasèque. Bien sûr qu’elle était détestable, bien sûr qu’elle était profondément exaspérante, mais il fallait au moins lui reconnaître qu’ainsi personne ne pouvait la faire douter, la rabaisser et la prendre à son propre jeu. Sans compter que de cette façon, elle s’assurait sans contrainte une liberté totale de toute sympathie ou intérêt, quels qu’ils furent. Elle ne se permettait aucun doute, elle savait qui elle était, elle savait ce qu’elle valait, et elle ne laisserait jamais personne l’en faire douter. Il fallait être honnête, ce n’était pas de la prétention, c’était de l’assurance, car la prétention n’aurait aucun intérêt à la présenter comme une tueuse et une sociopathe. Cela n’avait rien de glorieux, et elle le savait.

- Tout dépend de qui est « on », n’est-ce pas, Gabriel ?

Elle le tutoyait presque mais cela ne pouvait s’entendre. Ensuite, elle avait tourné les mots en sa faveur, encore une fois. Ils tournaient gentiment en rond parce que Gloria n’avait aucune envie de se laisser manipuler en répondant à quelques questions. Elle n’était pas stupide, elle n’était pas naïve, et autant dire que s’il y en avait une qui devait manipuler l’autre dans cette histoire, c’était bien elle. Là où la prétention n’avait pas sa place c’était aussi dans le fait qu’elle n’avait pas choisi d’avoir autant de pouvoir. Elle le devait à des siècles d’apprentissage. Si elle n’avait pas vécu aussi longtemps, elle n’aurait jamais été en mesure de survivre à Gabriel, ni à personne d’ailleurs. La seule chose qui faisait qu’elle pouvait être au dessus de tout et de tout le monde fut bien qu’elle avait tout appris des autres, jusqu’à en devenir plus forte et quasiment invulnérable. Quasiment.

- Et c’est indiscret.

Répondit-elle dans un sourire amusé. Cela ne signifiait pas qu’elle ne voulait pas répondre mais seulement qu’elle considérait réellement tout ce qu’il lui disait, du début jusqu’à la fin, et surtout les détails les plus futiles auxquels elle se plaisait à donner de l’intérêt ou un minimum d’importance. La raison de sa présence était simple, et loin d’être confidentielle. Ce fut pour cette raison qu’elle la lui concéda après quelques secondes, même si elle savait qu’elle allait arrêter de jouer sous peu, car Gabriel commençait à se faire trop pressant.

- Je peaufinais un savoir.

Gabriel voyait bien qu'il aurait du mal a obtenir quelque chose d'elle et franchement ça commencer à l'agacer bien plus vite que d'habitude car en général il sait garder son calme mais encore et toujours la fatigue en ces temps ne le rendait plus tout à fait comme à son habitude, il était beaucouop moins calme, plus stressé et plus inquiet aussi. Tant de chose qui font qu'ils est moins productif et plus énervé pour le moindre petit truc. Avec en plus derrière qui vous pousse à bout, ça en devient agançant pour lui. Bien loin de la pleinitude qu'il pouvait connaître par le passé, le bon vieux temps dans lequel tout était beau, où il n'avait rien d'autre à faire que de s'occuper de lui même et rien d'autre. Aujourd'hui tout est si différent, en l'espace de quelques temps sa vie à complètement changé comme la plupart de la population de Los Angeles et ils ont du y faire avec. Lui qui avait un don se retrouvait coïncé entre deux camps car il n'était ni pour la dominitation des humains ni pour celle des humains, et il était surtout contre une guerre qui entraine le chaos mais malheureusement ce n'est pas lui qui décide et doit donc se plier à cela. Par conséquent il essaye de se cacher dans les endroits les plus sûrs ou plutôt devrait-on dire les moins dangereux.
Il pensait donc aux évènements du passé, mais en fait c'était plutôt du vide qui se trouvait dans sa tête à se moment précis, il était inerte, à chaque réponse de Gloria il restait sans trop de réaction même s'il entendait très bien, mais il avait du mal à analyser dessuite, mais il placa juste quelques mots au sujet des deux premières réponses de la jeune femme avant de se taire à nouveau.

- Finalement moi j'aurai rajouter franche et mesquine non ?

Un nouveau silence s'installa donc de sa part. Est-ce bien le moment de la chercher ? A voir ! Mais en tout cas il était assez agacé par son attitude qui lui déplaisait fortement par moment. Oui en effet c'est quand même elle qui à commencer à le menacer et à l'obliger à se présenter et à faire un peu en quelque sorte connaissance mais voilà qu'elle répond à côté des questions en le faisant de manière tout réfléchit, de quoi faire tourner en rond la discution. Il commencait à bouger un peu partout dans la pièce, il se prenait à faire les milles pas, extériorisant en quelque sorte son stress, mais ce ne fut pas le seul moyen qu'il employa pour le montrer malgré la réponse de Gloria à sa dernière question il était encore et toujours agacé et énervé alors il sortit de ses gons et lui dit en parlant assez fort, en tout cas il augmenter d'un volume le son de sa voix si on peut dire ça comme ça.

- Alors moi aussi je vais être franc car je commence à en avoir marre maitenant, vous avez voulez qu'on parle et maintenant qu'est ce que vous faite, et bien vous faite tout pour faire tourner en rond la discution, vous répondez à chaque fois à côté de la question alors franchement faut savoir se que vous voulez un peu. Alors si s'est comme ça moi je vous laisse toute seule ici et puis c'est tout.

Pris un peu de rage il s'arrêta de faire ses milles pas et retourne dans le coin où il avait poser ses livres pour les reprendre, il se baisse, les ramasse et fait mine de s'en allait mais finalement devant la porte il s'arrêta car il a comme sentit un regard noir qui se dressait derrière lui. Oui il a sentit Gloria qui le mitrailler du regard, il ne sait comment mais il le sentait. De plus celle-ci était resté sans répondre jusqu'à présent mais maintenant il lui tournait et regardait la sortie. Il était prêt à sortir de la bibliothèque avec ses livres à la main, il ne se passait toujours rien alors il fit deux pas vers la porte, ouvrit celle-ci et à ce moment là ...

- Bien sûr, Gabriel.

Un sourire malsain s’étendit sur ses lèvres tandis qu’il s’en allait. Oh, évidemment, elle disposait d’un regard assassin mais ce n’était pas de la colère qui l’animait, c’était cent fois pire, car son sadisme venait d’être exposé au grand jour, et, étant donné son mode de fonctionnement, Gloria allait faire regretter chacun de ces mots à son auteur. Gabriel ne pouvait pas savoir à quel point elle était plus que démente. Ce n’était pas un réel trouble psychologique, ce n’était pas non plus de la fierté, mais seulement un mode de vie et d’existence, et il venait de s’attaquer à quelqu’un qu’il ne connaissait pas. Ne disait-on pas, normalement : sois proche de tes amis, de tes ennemis encore plus ? Il aurait été bon de le rappeler à cet homme, mais Gloria ne le considérait pas comme un ennemi, contrairement à la réciproque.

Elle l’observa ouvrir la porte mais avant qu’il n’ait eu le loisir d’en passer le pas, elle ramena deux de ses doigts devant ses lèvres, la porte claqua, elle les remonta à son front, et les lumières commencèrent à s’éteindre. Elle laissa un instant le noir enveloppé la salle, les abysses mystiques pénétrées chaque partie de cet endroit, au point que même la lumière de la lune ne puisse avoir aucun impact sur la pièce. Elle continuait de sourire, et elle prononça de nouveau quelques mots, jusqu’à ce qu’elle soit certaine de pouvoir réussir en tout point. En quelques secondes, Gabriel fut projeté contre le mur, les membres figés, ainsi disposé sans bouger. Le noir se dissipa, et la lumière vint lentement reprendre possession des lieux. Gloria fit retentir ses talons aiguilles sur le mur, et elle alla gracieusement ramasser les livres tombés au sol.

Elle ne prit pas la peine de regarder Gabriel, et elle commença à feuilleter quelques pages. Evidemment, elle avait prévenu que s’il ne répondait pas de lui-même, elle finirait cependant par savoir, et elle commençait à savoir. Ce n’était pas spécialement clair, car les ouvrages contenaient énormément de choses, diverses et variées, si bien qu’il fallait encore poser des questions pour saisir. Elle releva lentement les yeux vers Gabriel, et elle s’approcha lentement de lui d’un sourire amusé, et un tantinet tendre. Visiblement, Gabriel lui plaisait bien. Elle n’avait donc aucune raison de le tuer. Pas pour le moment, en tous les cas. Elle s’approcha de lui, extrêmement près de lui, et le laissa ainsi maintenu contre le mur. Elle vint lui murmurer ave neutralité :

- Je n’ai pas peur de la solitude, voyez-vous ? En revanche, vous, vous avez besoin de moi.

Mais alors qu'il avait ouvert la porte et qu'il était prêt à sortir de la bibliothèque pour rejoindre les ténèbres de la nuit, la porte se claqua brusquement sans qu'il puisse la réouvrire par la suite. Mais ce ne fut pas tout, le voile de lumière qui éclairé le seul endroit ou se situé les deux individues se dissipa peu à peu les plongeant dans un noir total, une obscurité immense car même le reflet de la Lune n'avait plus aucun effet ici. Gabriel avait donc de quoi se poser quelques questions désormais. L'avait-il vexé avec ses paroles directe dont il ne pu contrôler la sortie, c'était un peu un mystère pour lui car pour lui Gloria était quelqu'un de vraiment très peu banal et tout aussi mystérieuse dans sa façon d'agir. Il était donc là à essayer de trouver un moyen de sortir de ce batiment mais en ne pouvant finalement absolument rien y faire alors il se résigna et arrêta de chercher un peu partout, il s'était donc calmé comparé à l'agitement qu'il montré pendant quelques secondes. Il se reposer il chercher en un temps soit peu un second souffle malgré qu'il n'ait fait aucun effort physique pour le moment et pour l'instant ne pensait même pas à se qui allait pouvoir se penser.

Mais soudainement quelque chose vint perturber le calme et le silence qui s'était installé dans la pièce plongé dans l'obscurité. Effectivement en l'espace de quelques secondes, Gabriel qui se tenait debout sagement fut balançé contre un des murs de la salle sans qu'il ne puisse réagir, pire encore pour lui il restait plaqué contre ce foutu mur et ne pouvait même pas bouger le moindre orteil. Seul sa tête pouvait bouger légèrement. On aurait dit qu'elle le cincé et qu'elle lui laissé juste de quoi parler pour discuter avec lui, mais il se demandait bien pour quelles raisons elle faisait ça, avait-il trop parlé ? Il n'en savait trop rien. En tout cas elle n'avait pas du apprécier quelque chose chez lui et s'était certainement vexé et il pensé que cela ne pouvait que de lui et de son raz le bol. Mais il n'était pas le seule à faire ce genre de chose car en effet Gloria qui le tenait un peu prisonnier à ce moment ne se contentait pas que de cela, en plus il fallait qu'elle ait une gestuelle très provocante et toujours et encore cette expression sur son visage qui en disait long sur sa personnalité et ses intentions en général. Il avait l'air d'apprécier quand elle s'amusait à torturer les gens et à les pouchasser et à vrai dire cela ne plaisait pas du tout à Gabriel qui en était agacé. Mais toutefois il n'avait pas peur d'elle à ce moment précis car des situation comme celle-ci il en avait vécu d'innombrable fois malgré tout le mal qu'il se donner pour les éviter. Pour elle vint lui murmurer à l'oreille deux petites phrases auxquelles il réponda immédiatement.

- Et bien moi non plus je n'ai pas peur de la solitude et encore moins de vous. Et puis pourquoi aurai-je besoin de vous, tout va très bien sans vous je trouve moi.

Ces derniers instants il avait vraiment un franc parler inhabituel, il disait presque tout ce qui lui passait par la tête sans trop réfléchir et en provoquant la jeune femme. Mais malgré le fait qu'il ne réfléchisse pas trop ses paroles étaient censés dans un sens. Oui la solitude ça il connait et à vrai dire il préfère ça que d'être en la compagnie de Gloria enfin sur le coup. Quant à elle il n'en avait pas peur sur le moment mais il avait un peu exagéré en disant qu'il avait moins peur d'elle que de la solitude car ceci est forcément faux vu qu'il n'a pas peur de la solitude. Et puis pour terminer d'elle il n'en avait pas besoin tant qu'il avait les livres et s'il pouvait repartir d'ici avec, donc dans sa prise de parole des choses en partie vrai. Mais maintenant il attendait sagement de savoir ce qu'elle allait faire et ce qu'elle désirait car il n'était apparement pas en mesure de poser des questions, mais plutôt d'essayer d'y répondre ce qu'il n'était pas réellement prêt à faire en réalité.

- Vous trouvez ?

Le même sourire pernicieux persistait à rester poser sur ses lèvres tandis qu’elle reculait, continuait de faire le tour de la salle, feuilletant les pages du livre, tandis que ses talons résonnant marquaient la cadence de sa marche et de sa progression répétitive. Elle ne dit plus rien pendant un très long moment, principalement parce qu’elle se moquait bien de ce que venait de dire Gabriel. Il ne la connaissait pas, et il s’obstinait à la détester de façon si méprisante qu’il en devenait tout simplement pathétique. L’agacement qu’il ressentait n’était pas du tout dû à Gloria elle-même, car n’importe qui aurait pu voir les traits creusés de cet homme, visiblement atteint de quelques maux physiques. Il aurait pu lui parler comme l’on parle à un chien qu’elle n’aurait pas agi différemment. Elle n’était pas vexée, elle était sereine, elle n’était pas mesquine, elle était sadique, mais à cet instant précis, et sans qu’il ne le sache, Gloria s’intéressait à lui, d’une façon toute autre à celle d’une maîtresse de tortures.

Rien n’attirait son attention dans cet ouvrage ennuyeux. Gloria ne pouvait pas deviner ce qu’il cherchait dans ces pages, mais elle s’en moquait en partie, car peu lui important que cet être faible ait une volonté ou une autre. Elle repassa pour la troisième fois devant lui mais ne s’arrêta pas pour autant. Elle poursuivit tranquillement sa route, comme si elle avait pu réellement lire un livre sans avoir la contrainte de maintenir un homme contre un mur. Il était d’ailleurs très plaisant à regarder, mais elle préférait ne pas se le rappeler, et continuer de lire, ou plutôt survoler les quelques lignes qui lui sautaient aux yeux à cause de gros caractères. C’était désespérément ennuyeux, et elle pensait pouvoir bientôt prouver que l’on pouvait concrètement « mourir d’ennui », ce qui n’était d’ailleurs pas très agréable quand l’on pensait à ce à quoi elle avait survécu jusqu’à maintenant. Un sourire amusé vint remplacé son sarcasme sur ses lèvres rosées, et elle jeta l’ouvrage au sol, pour se retourner vers Gabriel.

- Gabriel … Je suis lasse de jouer.

Elle lâcha un léger soupir en joignant les yeux au sol, d’un air un tantinet déçu. Elle s’avança lentement vers lui, toujours de sa même démarche, agaçante peut être, mais qui lui appartenait. Elle vint si près de lui qu’elle aurait pu de nouveau lui murmurer quelques mots qu’il n’aurait été que le seul à entendre, mais, au lieu de cela, elle vint effleurer la joue de son interlocuteur du bout des doigts, dans un sourire malicieux, et un regard tendre. Gloria resta un moment ainsi à le regarder, mais elle ne manqua pas de poursuivre en sa répartie, car elle n’avait pas si envie que cela de s’éterniser sur un point de détail, quel qu’il fut .

- Vous avez voulu jouer de moi, et c’est maintenant moi qui joue de vous. Je n’ai pas envie de vous tuer, alors ne me faites pas changer d’avis.

Tant de fatigue qui se propager de plus en plus chez Gabriel, et cette Gloria qu'il ne connaissait pas et qui avait l'audace de lui faire la moral encore et encore, il la voyait encore et encore passait devant lui à regarder les livres qu'il avait prit, il espérait qu'elle ne trouve rien pour ne pas qu'elle sache la raison personnelle pour laquelle il était. En plus de la voir se balader alors que lui ne pouvait rien faire il avait dans les oreilles un bruit qui l'agacé de plus en plus et qui lui parressait de plus en plus mal saint, celui des talons des chaussures de Gloria qui sur le carrelage avait le malheur de faire un boucan pas possible dont il avait l'impression qu'il s'accentuer de plus en plus. Elle fit la même chose pendant un sacré bout de temps pendant lequel Gabriel ne prenait même pas la peine de faire attention à elle préfèrant se reposer de sa fatigue. Puis lorsqu'un bruit différent vint à ses oreilles, il releva la tête pour voir qu'elle était en train de jeter aux sols les livres et il espérait fortement qu'elle n'y touche pas trop car il comptait les ramener en un seul morceau chez lui dès qu'il pourrait. Néanmoins après ces longues minutes où elle n'avait pas dit un mots elle avait le même sourire agaçant pour lui. Elle reprit la parole pour lui dire qu'elle aussi en avait marre de jouer avec lui.

Mais quelques instants plus tard elle se contredit. En effet elle s'apporcha de lui pour lui exprimer sa volonté, elle avait trouvé qu'il avait essayait de jouer avec elle mais maintenant c'est elle qui voulait abusé de lui. Mais il ne voyait pas du tout en quoi il avait pu jouer avec, du moins il n'avait rien montré de d'elle, il n'avait encore essayé aucune tentative de manipulation pour essayer d'obtenir se dont il voulait. Lui tout ce qu'il désirait c'était repartir d'ici. Puis elle rajouta qu'elle n'avait pas l'intention de le tuer, du moins par pour le moment, et il en fut soulager un peu mais pas débarrassé de la tension qui se faisait de plus en plus lourde, et le poids sur ses épaules de plus en plus pesant. Dans un premier temps il ne trouvait rien à redire aux propos de Gloria bien qu'il ait un avis opposé et fit seulement parraitre son exaspèrement par un souffle. Maintenant la conversation ne l'intéressait plus du tout et il cherchait simplement de quoi sortir d'ici, bien sûr il pouvait utiliser de la magie mais à vrai dire cela ne l'intéressait pas trop, car durant sa vie il en a usé ne serait-ce qu'un peu et ne veut pas commencer à se mettre à l'utiliser fréquemment aujourd'hui. Et surtout il ne voulait pas montrer de quoi il était capable à cette jeune femme. Car pour le moment il n'avait rien montré à Gloria qui ne devait donc pas encore savoir qu'il pratiqué la magie quelque fois et il ne voulait pas qu'elle le sache.

- Abuser de vous ? Comment ? Je ne suis jamais venue pour çà et j'en ai pas l'intention. Tout ce que je veux c'est repartir tranquillement sans encombre.

Toujours plaqué contre le mur il avait enfin décidé de dire quelque chose. Il ne voulait absolument que cela finisse mal et il voulait aussi se sortir de se mauvais pas le plus rapidement possible. Et bien que son envie de partir d'ici soit grande il n'avait pas du tout envie d'employer les grands moyens et la force pour le faire, il préférai le faire pacifiquement comme il a toujours esseyait de fonctionner et il se disait que ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait changer ses méthodes. Il voyait maintenant les minutes défillait à une plus grande vitesse car il préoccuper du sort de sa soeur, voilà maintenant trois heures qu'il était partit de chez lui et il n'était toujours pas rentré et du coup sa soeur devait certainement s'inquieter. De plus il se rendait compte que chaque instant passé ici rendait sa soeur encore plus malade à la fois de son mal physique mais aussi moral ne voyant pas son grand frère revenir, il espérait donc pouvoir partir d'ici le plus tôt possible.

- Alors, repartez.

Levant la main dans un geste vague, elle lui fit signe qu’il pouvait partir, et tout sortilège fut levé. Elle tourna au même moment les talons, sans même prêter attention à ce qu’il pouvait bien faire désormais. Elle prononça quelques mots, et les livres se soulevèrent pour aller se jeter dans les bras de Gabriel, sans qu’elle ne prenne soin de ralentir leur progression. Tandis que la lumière se dé amplifiait de nouveau, Gloria prit soin de jeter quelques regards sur les côtés, comme si elle cherchait à ce que quelqu’un soit dans les parages. Mais rien ne bougeait, et il n’y avait que ses talons se dirigeant vers la porte qui faisaient un bruit conséquent, comme toujours. La lumière se tamisa en bonne partie, Elle alla jusqu’à la porte, avant de se retourner de moitié :

- Oh …

Elle émit un léger sourire confus, voir désolé. Ce n’était qu’une petite moue, pas spécialement habituelle chez elle, si ce n’était que la lueur sarcastique de son regard lui n’était pas absente. Donc, non, elle n’avait pas du tout perdu la tête, elle n’était pas plus démente que d’habitude, elle avait seulement une idée derrière la tête. Elle prononça quelques mots, de nouveau, jusqu’à ce qu’une petite brume s’en aille jusqu’à Gabriel, l’entoura et s’insinua dans sa cavité buccale. Elle sourire un peu plus, et le prononça d’autant lorsque la brume lui revint pour pénétrer sa bouche à son tour. Elle laissa le tout la parcourir, tout en sachant qu’elle avait désormais une source d’informations conséquentes sur lui, à commencer par sa nature. Elle se mit à sourire, et s’inclina légèrement.

- La prochaine fois qu’il vous prendra d’essayer de changer d’avis subitement dans l’espoir de vous servir de moi, n’oubliez pas que je peux d’autant plus me servir de vous. Un « sil vous plait » est si peu répandu de nos jours.

Elle ne s’attarda pas davantage, sachant qu’il ne rêvait que de rentrer chez lui. Elle lui avait rendu ses livres, et elle n’aimait pas sa réactivité. Elle lui avait pourtant laissé la vie sauve, étant donné qu’il ne lui avait rien fait sauf parler un peu trop pour ne rien dire ou sans savoir, mais elle n’allait pas l’en blâmer pour autant. Elle tourna donc définitivement les talons, sachant qu’il allait s’empresser de sortir une fois qu’elle serait à bonne distance. Elle lâcha un léger soupir, avant de sourire simplement et de pousser la porte.

[Désolée, mais on commence à tourner en rond -_-‘]

» Gloria